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LA PHOTOGRAPHIE D'ART : LE FONCIER DE l'ÂME

LA PHOTOGRAPHIE : LE NOUVEAU MOTEUR DU MARCHE DE L'ART

Le marché de la photographie est un marché en plein essor qui attire de plus en plus de jeunes collectionneurs.

 

En 2014, le produit mondial des ventes aux enchères de photographie a atteint 180 millions de dollars.

Depuis 2005, il y a eu 91 enchères millionnaires.

Les records :

Andreas Gursky 4.338.500 dollars (en 2011)

Thomas Struth « Panthéon, 1990 »  1.810.000 dollars (en 2015).

Andy Warhol Dollar Sign’s

Comparaison d'indices de valeurs boursières.

L'incroyable épopée (résumée !!!) des échanges et des marché financiers

Les marchés financiers autonomes (c'est-à-dire non contrôlés par les états ou les royaumes) apparaissent réellement au 19ème siècle avec l'émergence des agents privés, des actions et des obligations modernes. On en est toujours aujourd'hui à peu près au même point de fonctionnement (malgré les différentes crises financières) à ceci près que les "marchandises-phare" ont évolué dans le temps.

La première marchandise échangeable a évidemment été la matière première, c'est-à-dire la nature elle-même, et notamment le sol et ce qu'il peut receler de richesses pour se nourrir, construire... La première révolution industrielle est également une révolution financière : les industries (sidérurgiques, métallurgiques...) se frayent alors une place au sein des marchers financiers via les agents privés et les investisseurs qui forcent les marchés d'échange à s'organiser autour des grands réseaux industriels mondiaux (laissant les états et les royaumes en plan). Nous sommes alors à la fin du 19ème siècle, et une invention majeure va encore venir bouleverser la donne : l'électricité.

On peut dire que l'électricité a provoqué nombre de remous sur la planète, et ceci pas seulement à cause de l'invention de la chaise électrique (bien plus propre encore que ne l'était la guillotine qui révolutionna la mise à mort à tel point qu'elle rendit son inventeur aussi célèbre qu'un Pascal ou qu'un Homère !). L'invention de l'électricité c'est l'émergence d'une industrie sans matière première (ou presque). La seconde révolution du marché, c'est l'entrée de l'intelligence au coeur de l'échange: que celui qui n'a jamais rêvé d'inventer EMC (maison mère de la virtualisation) pour être racheté par DELL 64 milliards de dollars jette la première perle !

Chaises électriques Andy Warhol

L'ART : UN BEL INSTRUMENT FINANCIER

L'intelligence est toujours au coeur des fonctionnements des marchers financiers (avec plus ou moins de chance, cf. les désagréments de la spéculation) et, tout en même temps, on nous prend pour des andouilles. C'est peu cohérent mais cela permet aux états de nous pousser à consommer, puisque consommateurs à ses yeux nous sommes. Notre livret A pâlit à 0,75% d'intérêts, autant dire que cela ne rembourse même pas le coût d'usure du billet de banque. En même temps, les banques proposent des prêts à la consommation à moins de 4% sur 5 ans, cela laisse de la place pour financer des projets rapportant plus que ces pauvres pourcentages proposés.

Puisqu'il faut consommer, alors autant se faire plaisir. Le marcher de l'art, et notamment cela de la photographie d'art, est en plein boum depuis quelques deux décennies. Il faut dire que, comme le fut à son heure l'électricité, la chose est nouvelle et révolutionne même le concept d'oeuvre d'art : la photographie met fin à la pièce unique (le droit français admet des éditions jusqu'à 30 exemplaires) et fragile (sous cadre, une photographie ne risque rien). Mais attention, tout comme le piano (instrument des plus fantastiques jamais inventé), il y a beaucoup de photographes mais très peu de très bons photographes. Et c'est là tout l'intérêt du marché de la photographie d'art : la spéculation ne tient pas. Les artistes artificiellement cotés par les marchands peu scrupuleux ne tiennent que dans la sphère très confinée des spéculateurs ; hors leurs bras protecteurs, elles se font jeter au panier. Alors, si vous voulez que votre photographie soit (en plus d'un agrément de chaque jour) un bon placement, il s'agit de faire fi des cotes et des modes et de choisir en expert une oeuvre qui vous sied.

"L'art est pour l'homme un besoin comme le manger et le boire." 

Fedor Dostoïevski, Journal d'un écrivain

Pour en savoir plus ...

"Comment investir dans l'art : l'exemple du marché de la photographie" Vision Patrimoine, voir

"Paris tient la corde pour les ventes de photos d’art." Capital, voir

"Diversifier son patrimoine avec la photographie d'art". DansQuoiInvestir.fr, voir

"(...) depuis dix ans, les prix grimpent avec une régularité étonnante que les différentes crises financières n'altèrent pas." L'Express Votre argent, voir

"Art : la photographie d'art enfin accessible" Le Figaro, voir

"Rappelons que la photographie la plus chère jamais vendue (une œuvre de l'Allemand Andreas Gursky) s'est échangée à 3,2 millions d'euros." France TV Info, voir

"Investir dans la photographie d'art ? (...) Les prix grimpent" ING Direct, voir

"Placement plaisir par excellence (...). Il faut investir avant tout en fonction de ce que l'on aime." Les Echos, voir

"Investir dans l'art, un placement plaisir et défiscalisant." Toutsurmesfinances.com, voir

"La défiscalisation des oeuvres d'art et ses désagréments : il existe des solutions." JuriTravail.com, voir

"ISF : comment défiscaliser dans les oeuvres d'art." Toutsurmesfinances.com, voir

Exemples de ventes réalisées par la Galerie Thierry Marlat​

Irving Penn 'MOUTH (FOR L'OREAL), NEW YORK', vendu 120 000 euros en 2012.

Estimation actuelle : 180,000 — 230,000 GBP (vente Sotheby's du 19 mai 2016)

Robert Mapplethorpe ‘CALLA LILY’, vendu 60 000 Francs en 1998. 

Estimation actuelle : 30000  —  50000 GBP (vente Sotheby's du 19 mai 2016)

ARTnet, ARTprice : quels outils pour quelle analyse ?

ARTnet et ARTprice sont des bases de données en ligne sur les résultats des ventes qui sont rendues publiques. Cela ne concerne en final que les salles de ventes aux enchères dont le public est presqu'essentiellement un groupe de marchands. Les ventes privées (réalisées par les galeries ou les fondations) ne fournissent pas leurs données aux bases et pour cause : à l'instar du billet de banque, la photographie est une monnaie dont la valeur ne lui est pas essentiellement intrinsèque. La densité d'une oeuvre isolée n'est pas celle qu'elle peut afficher comme élément participatif d'une collection... et l'art du galeriste consiste justement à rassembler les photographies et les photographes pour former un ensemble cohérent et à faire ainsi avancer l'ensemble du front artistique et non pas uniquement un seul auteur ou une seule pièce...

L'art : le moteur de l'innovation et de la qualité au travail

C'est un fait avéré : l'écosystème français favorise l'innovation et l'invention. Et l’éclosion de startups françaises suscite la convoitise de plus grandes entreprises mondiales.

La qualité de l'écosystème est le meilleur oxygène de l'homme pour l'engager à inventer et à innover.

Quand on parle d'écosystème, on parle d'un terreau qui dépasse la communication directe, l'agencement des espaces de travail ou encore le rythme du travail... Le dynamisme entrepreneurial naît de ce qui est bon, de ce qui va bien et il se nourrit de lui-même : le modèle fait oeuvre.

L'art est une tradition en France et dans le monde entier sur laquelle nul n'a jamais failli en plus de 2000 ans d'histoire ! Plus qu'une tradition, l'art est un terreau qui fait de nos territoires des lieux innovants, et ceci vaut tous domaines confondus ! Que ce soit sur la mode, la cuisine, l'architecture ou la décoration, sur les pensées, les arts ou sur les artisanats ..., un bon terroir a besoin de ce qui est bon, de ce qui est beau et de ce qui est durable. 

La dernière grande innovation en matière d'art c'est la photographie

La photographie est une invention née entre 1816 et 1830, qui a été simultanément mise au monde par deux français : le très connu Nicéphore Nièpce, ingénieur, également co-inventeur avec son frère du premier moteur à combustion interne, et le moins reconnu Hercules Florence, peintre naturaliste installé à Rio, passionné par les chants des oiseaux, également inventeur d'une écriture des sons qui a préfiguré les représentations musicales modernes.

La technologie de la photographie a été développée par Nièpce en collaboration avec Daguerre, quand Florence, de son côté, a apporté le nom de l'invention : "photographie".

Leur travail a porté sur la recherche et la découverte des premiers supports photosensibles permettant une prise de vue "rapide" et la fixation durable de l'image sur son support. Cette invention a été à l'origine d'une branche prospère du monde industriel qui a largement dépassé l'industrie de la photographie proprement dite pour se décliner en multiples pôles technologiques et qui connaît encore aujourd'hui, avec l'invention du capteur numérique, une apogée en même temps qu'une redistribution complète des cartes. 

Mais on peut dire que l'invention de la photographie a commencé il y a bien plus longtemps, environ 400 ans avant J.C., parce que l'homme n'a eu de cesse d'observer le monde et de chercher à consigner ses observations. La vue et l'ouïe (l'image et le son) sont à l'origine d'écritures à la fois différentes et similaires : la littéralité, la photographie et la composition musicale.

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